La maladie ne prévient pas. De ce fait, dans l’exercice de votre fonction en tant qu’employé, il peut y arriver que vous ayez une malaise qui vous empêche de faire ce que de droit. Il peut s’agit d’une perte de connaissance, d’une syncope ou encore d’une grosse fatigue. Dans ce cas de figure, il faudra suivre une procédure pour être épargné des affres du chef. Il faut dire que dans certains cas, le malaise de travail peut être considéré comme un accident de travail, mais dans d’autres cas non. Si vous ignorez encore la procédure à suivre en cas d’un malaise au travail, veuillez lire cet article.
Pour le malaise considéré comme accident de travail
Dans certains cas, le malaise peut ne pas être considéré comme un accident de travail. Toutefois, lorsque vous ressentez un quelconque malaise, que ce soit une grosse fatigue, une syncope ou encore une perte de connaissance, vous devez nécessairement suivre une procédure. Lorsque votre malaise est considéré comme un accident de travail, la procédure à suivre est très simple. Notons d’abord que le malaise considéré comme un accident de travail est celui survenu au immédiatement et subitement au lieu de travail. Dans ce cas, vous devrez allonger la victime si elle est inconsciente. Si elle est consciente, il faut l’asseoir les jambes bien écartées. Dans les deux ; il faut ensuite desserrer ses vêtements pour permettre une bonne respiration. Aussi, vous pouvez l’appliquer une compresse assez froide sur son visage. Vous devez alors chercher à savoir si la victime était sous traitement médical. Si c’est le cas, vous devez en même temps contacter son médecin comme secours.
Pour le malaise non perçu comme accident de travail
Le malaise qui n’est pas considéré comme un accident de travail est ce malaise qui n’a pas lieu sur le trajet pour le travail, ni aux heures de travail et ni aux lieux de travail. Dans ce cas précis, la victime devra fournir les preuves justificatives de son malaise à son supérieur hiérarchique. Pour être considérée comme accident de travail, la victime doit apporter une preuve qui lie son malaise avec le travail. Elle peut alors faire la demande à ce que son malaise soit totalement reconnu en tant que conséquence des conditions de travail imminente. La victime peut faire cette demande lorsqu’elle a la malaise avant d’aller travailler ou encore après une longue journée de travail.
Pour le malaise conjoint avec l’accident de travail
Dans d’autres cas, on peut parler de malaise et reconnaissance au travail. Dans ce cas, l’employé doit informer son employeur de l’accident dans les 24heures tout en précisant le lieu et les circonstances de l’accident. Toutefois, pour plus de crédibilité, il doit faire mention des témoins de son accident si éventuellement il y en avait. Une fois fait, l’employeur a le choix d’émettre des réserves selon le caractère professionnel de l’accident ou refuser d’établir la déclaration. Si ce cas se présente, l’employeur peut lui-même établir sa déclaration. Dans ce cas, il doit avoir un certificat de son médecin comportant le malaise vagal, hypoglycémique et d’origine cardiaque. Si ce n’est pas le cas, le certificat peut être rejeté.