Une urgence médicale est toujours une priorité dans un établissement de soins médicaux. Vous recevrez rapidement les traitements dont vous avez besoin dans ce genre de situation. Il est important de connaître vos droits avant votre arrivée sur les lieux. Vous pourrez ainsi suivre de près l’évolution de votre situation.
Une urgence médicale et le dossier médical
Votre admission aux services d’urgence médicale fera de vous une personne prioritaire. Une équipe de professionnels vous prendra en charge pour adopter les soins dont vous avez besoin. Cela vous donnera droit automatiquement à un dossier médical. Vous allez pouvoir y accéder à tout moment quand vous le souhaitez.
Le personnel médical fera attention au rangement de votre dossier pour qu’il soit stocké dans les meilleures conditions. Le document doit être facile à accéder que ce soit pour vous ou pour l’équipe médicale. Cela est important pour appliquer efficacement les traitements dont vous aurez besoin.
De nombreuses informations seront en effet inscrites dans votre dossier médical à commencer par les résultats de vos examens. Des feuilles de surveillance de votre cas seront aussi disponibles. D’autres données sont aussi à prendre en compte comme les consultations, mais aussi les traitements adoptés par le médecin.
Le cas du consentement dans une urgence médicale
Le consentement est un droit que vous avez même si vous êtes dans une situation d’urgence médicale. Cela est valable même si le médecin est déjà prêt à s’occuper de votre cas. Les soins peuvent attendre si vous exprimez votre droit de consentement. Il ne pourra pas prendre la moindre décision sans votre autorisation.
Votre consentement peut changer la situation et peut entraîner un retard des soins. Le médecin doit mettre de côté certaines décisions et se concentrer uniquement sur celles que vous acceptez. Il se peut par contre que votre état de santé ne vous permette pas de vous décider.
L’équipe médicale peut dans ce genre de situation adopter les soins qu’il faut pour éviter de compliquer la situation. Seule la présence d’une carte ou d’un dossier de refus de prise en charge peut le stopper. Il faut aussi l’autorisation des adultes consentants si le patient est un enfant de moins de 14 ans.
Le droit de recevoir des soins dans une urgence médicale
Il ne faut pas hésiter à exprimer vos souhaits de ne pas recevoir des soins si vous le souhaitez. Vous devrez faire cela avant que l’équipe médicale applique le premier traitement. Cela peut se faire même si la situation d’urgence peut mettre votre vie en danger.
Le médecin doit obtenir votre autorisation avant de commencer son travail. Il notera votre souhait dans votre dossier médical pour éviter les soucis. Vos proches peuvent en effet tenter de responsabiliser le médecin si la situation se complique. Il n’aura pour cela qu’à sortir le dossier pour se protéger.
Le médecin peut toujours essayer de vous convaincre de revenir sur votre décision. Il doit pour cela utiliser des méthodes légales pour éviter les soucis. Le professionnel peut par exemple faire appel à ses collègues ou vos proches pour obtenir l’autorisation.
Agissez correctement si vous voyez une personne dans un état d’urgence médicale
Il est primordial d’alerter le Samu si vous trouvez une personne en état d’urgence médicale. L’ambulance n’arrivera pas sur les lieux dès la fin de votre appel. Il faut alors agir correctement jusqu’à ce que les secouristes arrivent. Les situations suivantes peuvent par exemple se manifester :
- La victime s’étouffe : des claques sur le dos sont importantes dans ce genre de situation. Il ne faut pas non plus négliger les compressions abdominales.
- Le patient présente un saignement : il faut réaliser une pression sur la plaie afin d’arrêter rapidement le saignement.
- La personne tombe dans les pommes : vous devrez libérer ses voies aériennes. Vous pourrez ensuite la mettre dans une position latérale pour l’aider à respirer.
- La victime montre un problème cardiaque : des compressions thoraciques suivies d’insufflations sont importantes en cas d’arrêt cardiaque. Il suffit de questionner la victime en cas de simple malaise.